Au sommaire :
Vol dans le luxe pendant 5 heures, une escale technique d'une heure à Bamako et arrivée à 18h45 à Ouagadougou par 30° de deux touristes habillés comme des pinguins. Le passage de la frontière fut une simple formalité et rencontre avec notre guide et nos compagnons : deux charmantes dames et un jeune policier Liégeois, tous très sympas.
Cette première
soirée fut vite passée, explications pratiques sur notre
séjour par le représentant local de Terre d'Afrique, installation
et repas à l'hotel Ok Inn et dodo car demain, départ à
8h.
Une rapide traversée de Ouagadougou nous donne dèjà l'ambiance des villes africaines, circulation dense de voitures, vélos, mobylettes et camions-bus-taxis de toutes les couleurs où chacun semble rouler pour soi.
Une fois sortis de la
ville, le paysage africain : un pays plat où l'on peut voir à
des kilomètres, une terre ocre, de rares arbres tous les 50m dont
de majestueux baobabs, et une végétation d'herbe et de taillis
déjà brulés par un mois de saison sèche, de
petits villages isolés et quelques troupeaux de chèvres,
moutons et bovins assez maigres.
En Afrique l'on prend très vite la couleur locale, la piste est ocre, la poussière qui vole partout est ocre, les touristes transpirent donc les touristes acquièrent rapidement la couleur ocre.
Nous arrivons donc au campement de Gorom-Gorom,
qui est un un endroit charmant : pas d'electricité (lampes a pétrole),
pas d'eau dans les cases (1 seau par case au goutte-à-goutte central).
Les cases sont en terre et la température y avoisine les 35°,
ce qui convainc tout le monde de dormir dehors sous une moustiquaire accrochée
aux branches.